Roger Vailland

Embauché en 1928 comme journaliste à Paris-Midi, il est, cette même année, cofondateur éphémère de la revue expérimentale ''Le Grand Jeu''. Dandy et libertin, il continue son métier de journaliste jusqu'à la guerre et fréquente les milieux littéraires. Replié à Lyon après la défaite de 1940, il s'engage en 1942, après une cure de désintoxication, dans la Résistance aux côtés des gaullistes puis des communistes, et écrit ses premiers romans, comme ''Drôle de jeu'' (Prix Interallié, 1945) où s'associent désinvolture et Résistance.
Après la guerre, il s'installe dans l'Ain à Meillonnas et s'inscrit quelques années au Parti communiste. Il écrit alors une série de romans engagés : ''Les Mauvais Coups'' en 1948 (l’histoire d’un couple qui se défait), ''Bon pied bon œil'' en 1950 (la découverte du militantisme), ''Beau Masque'' en 1954 (le thème de la fraternité syndicale et de la lutte contre l’aliénation), ''325.000 francs'' en 1955 (l'impasse de l'ascension individuelle) ou encore ''La Loi'' (prix Goncourt 1957), sur les jeux de pouvoir et de vérité dans la région des Pouilles, en Italie. Il travaille également comme scénariste auprès de Roger Vadim ou de René Clément.
Roger Vailland meurt à cinquante-sept ans, le , d’un cancer du poumon. Informations fournies par Wikipedia
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